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De celles
06:00
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Alors que vit un nouveau soir
S'ouvrent à moi les portes de l'espoir
Alors de peur que tout ne foire
J'angoisse et doute de la fin de l'histoire
Rêves et songes, la mort qui me guette
Et qui me ronge, me bride dans mes envies de fête
Au diable l'anxieuse qui habite mon être
Et qui me pousse, forceuse, à craindre l'amour honnête
Je ne crois qu'en elle
D'ici je ne vois que celle
Qui m'élève au rang de reine
Invincibles sur notre scène
Je ne suis plus de celles qui meurent, qui crèvent
Qui rongent leur frein dans des chambres miteuses
La chaleur de ses baisers
Oui m'inonde de leurres enjoués
Je suis de celles qui avancent, qui écrasent
Je suis de celles qui croient au lendemain
Je n'irai pas sans tout baiser
Que le monde soit à mes pieds
Je ne crois pas en l'homme et ses mystères
Je ne crois pas au groupe ni à la guerre
Je crois en tout ce que la vie nous offre d'éphémère
Rien à prouver, aucun remord, mon âme est en enfer
Je crois en la paresse d'esprit, aux fainéants
Je crois aux femmes, sans nous le monde est perte de temps
Je crois aussi à l'innocence, force pour les enfants
Je crois au monde sans millionnaires, pour l'heure je serre les dents
Je suis de celles qui respirent fort, qui baisent leurs poumons
Qui ne cèdent à aucun remord, qui rigolent d'être cons
Et qu'explosent mes sentiments
Que me portent les rires d'antan
Je suis de celles qui aiment sans compter, qui chérissent
De celles qui vibrent d'adorer leurs vices
Que je meure à trente-cinq ans
S'il le faut, agonisant
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2. |
Cmayke
07:39
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Vie à celles qui animent nos cœurs
D'une énergie sereine
Qui apaisent nos douleurs
Nous libèrent de nos chaînes
Vie à nos amours sans peine
Que vivent nos visions de reines
Vie à nous qui respirons encore
Qui s'enivrent sans effort
Vie à tous nos cauchemars passés
Qui ne sont plus des torts
Vie à nos amours sans gêne
Que circulent vos noms dans nos veines
On ne crève pas de s'offrir une joie solide
Un ensemble fin de sourires
Un remède rapide, un rien
Pour me faire gémir
Et qu'ainsi
Je vive sans ces voix qui me guident
Dans les grottes de givre
Où je m'en vais crever
Quand je ne peux plus suivre
Je serai ta promise
Ta fierté, vantardise
Je serai celle qui pleurant te dira
Ce que tu entends la nuit
Que tu me rêves ]--- x2
Je t'offre là tout mon temps libre
Mes joies intenses, que je te livre
Les mots que tu voudras relire
Et ensemble s'enfuir
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3. |
Lucanophile
03:48
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4. |
Comme ils disent
05:38
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J'habite seul avec maman
Dans un très vieil appartement
Rue Sarasate
J'ai pour me tenir compagnie
Une tortue, deux canaris
Et une chatte
Pour laisser maman reposer
Très souvent, je fais le marché
Et la cuisine
Je range, je lave, j'essuie
À l'occasion, je pique aussi
À la machine
Le travail ne me fait pas peur
Je suis un peu décorateur
Un peu styliste
Mais mon vrai métier
C'est la nuit
Que je l'exerce travesti
Je suis artiste
J'ai un numéro très spécial
Qui finit en nu intégral
Après strip-tease
Et dans la salle je vois que
Les mâles n'en croient pas leurs yeux
Je suis un homme, oh
Comme ils disent
Vers les trois heures du matin
On va manger entre copains
De tous les sexes
Dans un quelconque bar-tabac
Et là, on s'en donne à cœur joie
Et sans complexes
On déballe des vérités
Sur des gens qu'on a dans le nez
On les lapide
Mais on le fait avec humour
Enrobé dans des calembours
Mouillés d'acide
On rencontre des attardés
Qui pour épater leur tablée
Marchent et ondulent
Singeant ce qu'ils croient être nous
Et se couvrent, les pauvres fous
De ridicule
Ça gesticule et parle fort
Ça joue les divas, les ténors
De la bêtise
Moi, les lazzis, les quolibets
Me laissent froid, puisque c'est vrai
Je suis un homme, oh
Comme ils disent
À l'heure où naît un jour nouveau
Je rentre retrouver mon lot
De solitude
J'ôte mes cils et mes cheveux
Comme un pauvre clown malheureux
De lassitude
Je me couche mais ne dors pas
Je pense à mes amours sans joie
Si dérisoires
À ce garçon beau comme un dieu
Qui sans rien faire a mis le feu
À ma mémoire
Ma bouche n'osera jamais
Lui avouer mon doux secret
Mon tendre drame
Car l'objet de tous mes tourments
Passe le plus clair de son temps
Au lits des femmes
Nul n'a le droit en vérité
De me blâmer, de me juger
Et je précise
Que c'est bien la nature qui
Est seule responsable si
Je suis un homme, oh
Comme ils disent
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5. |
Je suis la somme
06:30
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Que crèvent tous ces hommes qui vivent de leurs noms
Que vivent ces inconnus qui donnent au monde un son
Que crèvent les oracles qui rythment la vie des cons
Que vive le temps qui passe dont on ne saurait prévoir le ton
Je ne suis personne
Je navigue dans des eaux incertaines
Je suis la somme
Des multiples vies que je mène
Je me lève au gré du vent, bien souvent noctambule
La contemple encore dormant de son sommeil à virgules
Aujourd'hui enfin je ris de ma banalité
Car enfin je ne suis rien et jamais plus ne serai
Je ne suis personne
Je navigue dans des eaux incertaines
Je suis la somme
Des multiples vies que je mène
Et quand le sort me frappe, que je broie du noir
Je pense à tous mes rêves d'enfant et ris de désespoir
Et que l'on me désigne s'il leur faut une coupable
Je serai celle qui rêve assise, son âme aux mains du diable
Je ne suis personne
Je navigue dans des eaux incertaines
Je suis la somme
Des multiples vies que je mène
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6. |
Abysses
03:12
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7. |
La nuit les sirènes
08:40
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Seh
Seh ramira
É seh (rë-rë)
É seh (soelë-soelë)
Seh (rë) soelë seh
Ohaçzi dëh samah É tor enoëh
Ohaçzi dëh samah É tor enoëh
Diçz siçz a meh söiy faoloh mehëe
Diçz siçz a meh söiy faoloh mehëe
Ohaçzi dëh samah É tor enoëh
Ohaçzi dëh samah É tor enoëh
Diçz siçz a meh söiy faoloh mehëe
Diçz siçz a meh söiy faoloh mehëe
Sirëhn iydä meh söiy Fohl reh sçzina
Sirëhn iydä meh söiy Fohl dah sçzéna
Sirëhn (rë) seh sçzina meh
Ëhn (rë-rë-rë) seh tordsçzina söl fe-hé
Sirëhn a meh, Sirëhn a meh,
Sirëhn ramira
Sirëhn a meh, Sirëhn a meh,
Sirëhn ramira
Ëhn (rë-rë-rë) seh tordsçzina söl fe-hé
Ëhn-Ëhn-Ëhn (rë-rë-rë) seh tordsçzina söl fe-hé
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8. |
Fin du silence
04:23
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